mercredi 24 décembre 2008 par Lulu

Petit Week End entre Amis

Merci pour tous les petits mots gentils pour mon chat, vous savez combien ça avait été dur pour moi de le laisser en France. Mais comme l'a dit Ludo, la vie continue. Sachez juste qu'en Australie il y a peu de chats et de chiens. Pour les chats je ne sais pas pourquoi, mais pour les chiens, je pense que c'est parce que la réglementation les concernant est très stricte. Rien que dans le parc qui est à côté de chez nous, il y a une grande zone grillagée où c'est le seul endroit où les chiens (et leurs maîtres) peuvent jouer sans laisse. Donc dans les rues on voit plutôt se balader des dindes (sauvages bien sûr...) les grosses et impressionnantes brush turkeys.

Pour ce qui est de notre vie ici, on peut dire que notre vie sociale commence à être un peu plus active. Il faut dire que le milieu de la recherche à l'avantage de brasser des gens venant de tous pays et de tous âges. Gyom a sympathisé avec des collègues (je rassure Hugo et Ludo, il n'a pas encore trouvé vos alter-égo) et puis on a commencé à faire des sorties tous ensemble, et on s'est même mis au sport. Voici quelques photos de notre premier beach volley samedi dernier.

Alors Gyom est doué pour ce sport (il a des grands bras et ça aide) mais il a encore du progrès à faire en bronzage. Bon d'un autre côté, Pédro (à gauche) est espagnol et Raja (à droite) est libanais. Voici aussi les filles après l'effort et qui portent toujours leurs lunettes de soleil. De droite à gauche: Loli l'espagnole, Aude la française et moi.


Depuis une semaine, nous avons aussi de nouveaux voisins: Marc l'allemand et May-Liss la norvégienne. Ils ont pris un appart juste en dessous du notre, ce qui fait un peu colloc'. Évidemment ils parlent couramment anglais tous les 2 et ils sont sympas. Leur arrivée a été l'occasion de faire notre premier barbecue à la résidence, aussi samedi dernier.

Gyom en train de cuisiner avec Raja (qui depuis peu est devenu un des 3 chefs de Gyom à son labo) :

La zone barbecue de la résidence qui a été bien aménagée, avec une large tente pour se protéger du soleil. Nous y avons passé tout l'après midi avec un nombre de participants variable mais qui n'a pas réussi à venir à bout de tout ce qu'il y avait à boire et à manger.


Vu qu'on s'entend bien et qu'on était bien parti, on a fini le week-end ensemble à la plage. Cameron (le canadien) est passé nous prendre tous les 4 le dimanche matin et après 1h de route, nous sommes arrivés à la plage de Wooloolaba, peuplée de beaux Australiens musclés et tatoués, et de belles Australiennes bronzées et en bikini.

On a bien sûr commencé par l'indispensable séance crème, Cameron (à gauche) et Navid (à droite) nous ont d'ailleurs bien fait marrer.


Ensuite on est allé jouer dans les vagues: où on a appris à surfer avec notre corps... Après des débuts difficiles (pas évident de suivre des explications en anglais et de gérer les vagues en même temps) j'ai commencé à vraiment m'amuser. Je suis devenue fan et maintenant j'ai très envie d'essayer le body board et même le surf !
On a fini par passer 2h dans l'eau ce qui a été fatal pour la crème (pourtant sensée être water resistant) et nous a laissé de magnifiques coups de soleil...

Après l'effort, le repos et vous voyez dans l'ordre: Gyom, Cameron, Navid, Marc et May
Moralité, le week-end était bien rempli, et on est rentrés à Brisbane bien fatigués de notre journée.

Heureusement, cette semaine est fort courte puisqu'après seulement trois jours (de vacances pour moi, et de travail pour Gyom), on décolle demain matin pour la Tasmanie !

Passez de bonnes fêtes, et rendez-vous en 2009 pour de nouvelles aventures...

lundi 22 décembre 2008 par Gyom

Le petit chat est mort

On a appris aujourd'hui que Watchka est morte il y a quelques semaines.

En bon chat d'alcooliques, elle a succombé à un cancer du foie qui apparemment traînait depuis un moment. Bon, j'essaye de faire des blagues, mais c'est pour faire semblant d'avoir le sourire. En vrai, c'est pas drôle. Lucie n'a pas non plus le moral très haut, alors n'hésitez pas à laisser un petit mot, ce sera fort apprécié.

jeudi 18 décembre 2008 par Lulu

Un week end bien rempli

Depuis notre retour de Sydney, on continue à faire du tourisme et à sortir. C'est une très agréable combinaison pour les week-ends mais pas très pratique pour être à jour sur le blog.
Enfin, voilà un aperçu de ce qu'on a fait il y a 2 semaines.

Samedi matin a commencé pour moi avec le traditionnel aqua-aerobic en musique à South Bank (note de Gyom: l'aqua aerobic, c'est comme de l'aquagym, mais avec l'accent australien)
http://z.about.com/d/goaustralia/1/0/L/sb5.jpg
Je dois dire que c'est assez motivant comme cadre et en plus, maintenant je comprends ce qu'explique la coach... C'est bête parce que ça s'arrête ce week-end pour cause de grandes vacances.

L'après-midi, il faisait une chaleur à crever, tu pouvais pas faire un pas sans dégouliner dans le sens littéral du terme. Cela s'explique facilement quand on a plus de 30°C et 80% d'humidité...
La seule solution ici, c'est l'a clim (note de G: à prononcer à l'australienne, "air con") soit dans les transports publics (de vrai frigos) soit dans les bâtiments qui accueillent du public. On s'est donc motivés pour aller au musée.

Enfin, pas un musée de peinture, mais plutôt une exposition sur les jeux vidéos nommée Game On. C'était assez sympa (de mon point de vue), voire complètement génial (du point de vue de Gyom). Cette différence d'opinions vient surtout du fait que je n'ai pas passé la moitié de mon enfance et adolescence à jouer aux jeux vidéo ! (Note de g: mééé, heuuuu)
L'exposition était interactive et montrait des jeux allant des vieux ordinateurs des années 60 (avec les fameuses guerres d'astéroides) jusqu'à "Guitare Hero" (j'en avais jamais entendu parler alors que c'est un phénomène mondial...) Ça a surtout permis à Gyom de faire la tournée de ses vieux jeux préférés, lui nostalgique, moi amusée. Il a beaucoup pensé (et beaucoup parlé) des "supers parties" qu'il faisait avec ses copains et son frère.

C'était assez marrant quand il m'expliquait les techniques pour faire des coups de pied retourné, enfin surtout qu'il me laissait gagner de temps en temps. Quand le musée a fermé, Gyom n'avait qu'une envie, retourner à la nocturne organisée tous les mois et télécharger quelques un des fameux jeux de sa jeunesse... ;-)

(Note de G: Jean-Ju, tu auras reconnu sur la photo ci-dessus le mythique Ridge Racer: un seul circuit, quatre voitures, mais que de fun ! combien de dizaines d'après-midi on a pu passer sur ce jeu, tu te souviens ? Depuis cette expo, je cherche effectivement un émulateur de Playstation pour mac, et jusqu'ici je n'ai rien trouvé... Mais je ne perds pas espoir, et je compte bien un jour pouvoir de nouveau défier le diable, avec sa super caisse toute noire, et lui mettre la patée !)

Samedi fin de journée, nous sommes allé traîner dans le centre ville. Voici le magnifique sapin de Noël de la ville: en plastique évidement, ce qui explique peut être le côté chargé de la décoration. (Note de Gyom: cette photo date d'un autre jour, ce qui explique qu'il fasse déjà nuit alors qu'il fait jour dans la vidéo plus bas. elementary, my dear Watson !)

Ici aussi, la mode des décorations lumineuses de maisons est arrivée, et avec le côté tropiques en plus, ça donne des choses encore plus étranges qu'en France: un exemple en images avec le concours photo organisé par la ville sur le thème de Christmas lights.

On aussi eu droit à des chants de Noel, eux aussi avec une idée toute particulière de ce que c'est qu'un sapin :


Puis nous avons bougé dans la Fortitude Valley, le seul quartier qui bouge à Brisbane. L'ambiance est très particulière car c'est un mélange bizarre, une sorte de Chinatown d'un côté, avec plein de bars, de night clubs, de SDF...
On s'est trouvé un agréable petit restau chinois juste avant que l'orage n'éclate et que les trombes d'eau s'abattent sur la ville. Le diner était excellent et nous avons même eu droit au passage d'un Dragon.
(Note de G: pour tout dire, la photo ne rend pas justice au dragon. En vrai, c'était spectaculaire, avec deux dragons et deux gars dans chaque dragon, et une demi-douzaine de joueurs de tambours assourdissants qui sont heureusement restés sur le trottoir. Les dragons et leurs tambours faisaient visiblement la tournée des restos, parce qu'on a entendu leurs tambours toute la soirée. Ça, c'était vraiment exotique !)

Après ça, on a rejoint Ben, un collègue de Gyom, Australien pur souche, super sympa et qui connaît tous les bons trucs (c'est lui nous avait fait une visite guidée la nuit à Sydney). On a fait ensemble le tour de quelques un des bars-night-clubs du quartier et la bonne nouvelle c'est que si tu sais où aller (et à quelle heure) tu peux ne jamais payer l'entrée. Dans l'ordre, cela à donné:

Garuva Hidden Tranquility: un bar à l'ambiance cool où on peut parler à son voisin en écoutant du jazz; assis par terre sur des coussins devant des petites tables basses.
The Met: une boîte plus "select" où Gyom n'a d'ailleurs pas pu entrer pour cause vestimentaire... depuis il s'est rasé et acheté des chaussures plus "classe". Moi je suis allée faire un tour à l'intérieur avec Ben et j'ai très envie d'y retourner plus longtemps.
Kaliber: un bar convivial avec de la musique des années 80 et des infusions de vodka...
Birdee Num Num: une auberge de jeunesse déjantée, avec son bar, son dance floor, sa piscine. (le rêve quoi...). J'ai trouvé une vidéo de jeunes un peu éméchés qui donne une idée de l'ambiance en Australie en fin de soirée. Quand Ben nous a dit le nom de la boîte, on a tout de suite pensé à Birdy Nam Nam, un de nos groupes électro préférés avec Gyom.

Sur le chemin du retour, à une heure du matin, on a été bien surpris de tomber dans un emboutellage nocturne ! Imaginez 20 flics avec un gillet jaune fluo, tous en file indienne, avec des lumières qui clignotent de partout et qui resserrent la route comme un entonnoir. Tu fais passer autant de voitures que tu as de flics, tu fais souffler tout le monde en même temps dans le ballon électronique, et ainsi de suite. Résultat, tu as un contrôle d'alcoolémie systématique, à en faire pâlir d'envie Nicolas Sarkozy... Même si notre chauffeur était sobre, on a tous poussé un soupir de soulagement quand est sorti de là...

Le lendemain, on est parti se promener dans la "campagne". Le matin, on s'est baladé (en voiture climatisée, bien sûr) dans les Glass House Mountains, une famille de petites collines volcaniques au nord de Brisbane. C'est super mignon quand on vient des Alpes, et ça a toute une histoire puisque les aborigènes y voyaient une famille d'esprits de la montagne.

Et puis on a terminé notre week-end par le nécessaire après-midi à la plage... enfin, jusqu'à ce que l'orage nous en chasse !

Gyom a pris le temps de faire une photo avant qu'on aille s'entasser dans les bouchons, encore sous des trombes d'eau.

Note de Gyom: En effet, quel week-end bien rempli !

mercredi 17 décembre 2008 par Gyom

Avec tes jouets par milliers...

Ce matin, le bus avait été vandalisé, par les lutins du Père Noël, résultat, il était plein de guirlandes, de sapins, et de petits souliers :
Et ce qu'on voit pas sur l'image, c'est tous les grelots qui pendaient aux rubans, et qui donnaient vraiment une atmosphère magique.

Au secours, ils sont tous fous !

mercredi 10 décembre 2008 par Gyom

No sun in Sydney

Il y a quelques semaines, toute la branche "informatique" du CSIRO se retrouvait à Sydney (à prononcer "sidni" avec l'accent Australien) à l'occasion de son congrès annuel.

Jeu: où est Charlie ?


J'ai eu donc droit à deux jours (jeudi et vendredi) de conférences variées, certaines passionnantes et dans mon sujet, certaines peut-être passionnantes mais complètement hors-sujet (genre, une simulation 3D de coloscopie, ou une présentation de la physique du nouveau radiotélescope maison). À noter, tout de même, la soirée entre les deux jours, passée au bar de l'hôtel, et pendant laquelle le directeur du labo a posé sa carte bleue (pro) sur le comptoir et nous a offert l'open-bar de neuf heures à une heure du matin, aux frais de la crise financière (ci-dessous, à droite, le directeur en question, en train de se demander si je bluffe)



Bien sûr, avec plusieurs collègues, on avait décalé notre billet de retour pour ne rentrer que le dimanche, histoire de passer le week-end sur place. Lucie est venue nous rejoindre le vendredi, et après l'happy hour du soir on a enchaîné direct sur une balade "Sydney by Night", avec l'Opéra, le Harbour Bridge, et tous les gratte-ciels. Et c'est beau. On a beau avoir déjà vu ça cent fois en photo ou à la télé, quand on y est en vrai c'est vraiment à couper le souffle.



D'ailleurs le lendemain matin, on a rempilé de bon cœur pour retourner voir tout ça de jour: les jardins botaniques, l'Opéra et le Harbour bridge, et tous les gratte-ciels. Et c'est beau (attention, ci-dessous c'est beau en HD ; cliquez sur l'image à vos risques et périls.)



Anectode amusante, on n'a pas fait l'attraction-pour-japonais-fortunés, qui consiste à grimper sur l'arche du pont aller et retour (jeu: sur le gros panorama, on voit trois groupes de japonais sur l'arche. Saurez-vous les retrouver ?) et qui coûte trois cents dollars. Et quand on est quand même montés sur une des piles du pont, histoire de prendre de la hauteur, on s'en est trouvé bien contents, parce qu'avec un vent à décorner les kangourous, nos aventuriers de l'arche ils devaient pas faire les malins. Le Harbour (= port) de Sydney est vraiment immense, comme une grande baie aux formes compliquées avec des criques, des plages, des ports, des quais, des tout ça, et vu d'en haut, c'est beau (oui, je me répète, mais c'est un effet de style. na !)



En milieu d'après-midi, pour se mettre à l'abri de la pluie, on est montés à la Sydney Tower, une tour TV de 250m de haut, avec de nouveau un panorama imprenable sur toute la ville. Et pour cause : du haut de la tour, on voit 50km à la ronde ! (autre jeu : sur le gros panorama, on distingue la Sydney Tower, à gauche. Saurez-vous la retrouver ?). Mais pour redescendre, il a fallu qu'on fasse la queue pendant plus d'une demie-heure ; la madame nous a expliqué que c'était parce que les ascenseurs allaient à vitesse minimale à cause des vents violents qui secouaient la tour : des vents de plus de 100km/h, qui faisaient bouger le haut de la tour de plus d'un mètre ! Pas étonnant que j'aie eu le mal de mer pendant tout ce temps...

Le temps tournant décidément à l'hostile (on a vraiment souffert du vent froid et des averses, après s'être confortablement habitués à la moiteur sub-tropicale de notre chère Brisbane !) on a passé la soirée dans une espèce de bar-boîte surréaliste : on était confortablement installés dans de grands canapés en cuir, disposés sous des chauffages et juste devant des portes-fenêtres ouvertes sur la rue. Du coup, d'où on était, sirotant une Chawtwouze, on pouvait narguer les passants qui grelottaient à quelques mètres de nous. Délectable.

Le lendemain, le temps était décidément au mauvais. Plutôt que de prendre le ferry comme on avait prévu pour sortir de la baie et aller à la plage sur le Pacifique, on est sagement aller visiter l'Aquarium de Sydney, qui avait le bon goût d'être chauffé et d'être à l'abri. Et on n'a pas été déçu : des poissons tropicaux de toutes les couleurs, des pingouins, des poulpes, des tortues, un crocodile, et même un ornithorynque ! Note en passant : même dans un bassin d'à peine quelques mètres, un ornithorynque ça s'amuse comme un petit fou, et je suis resté peut-être vingt minutes à le regarder faire son manège. Les crevettes avaient beau être vives comme l'éclair, il les décimait obstinément.

Mais le vrai clou du spectacle, c'est les deux aquariums géants avec les tunnels transparents, l'un représentant la grande barrière de corail, l'autre peuplé de tortues, de requins, et de raies géantes. Ça c'était vraiment magique.







Pour une première visite à Sydney, on peut dire qu'on a eu un weekend bien rempli. Et avec cette météo pourrie, on était tout contents de rentrer !

vendredi 5 décembre 2008 par Lulu

Quelques nouvelles

Bon, ça fait un moment que je dis qu'il faut qu'on écrive un nouveau billet. En fait il y en a un en préparation sur Sydney où nous avons passé un petit week end il y a 2 semaines... Avec des photos parce qu'un gentil collègue de Gyom a bien voulu nous prêter le sien.

Pour vous faire patienter et parce qu'il se passe plein de trucs dans nos vies, voici les nouvelles.

Pour revenir sur les orages-tempêtes qu'on a en ce moment, j'ai trouvé un sympathique reportage-télé à ce propos. Je vous conseille de prendre le temps de le regarder pour avoir un aperçu de notre vie ici. Les storms arrivent surtout les jours de grosses chaleurs (en ce moment ça tourne autour de 30°C...), en général en fin d'après-midi.
Ce qui fait que je me retrouve souvent à faire la course avec eux en rentrant de l'école... et ils sont très motivants pour augmenter la cadence du pédalage!! Eh oui, j'ai un vélo, mais celui-là il est "tout-beau-tout-neuf" et j'ai laissé tomber mon look grenoblois... J'ai préférer m'acheter un petit short pour faire bronzer mes jambes (mais je n'oublie pas la crème solaire).

L'autre chose importante dans ma vie en ce moment, c'est l'anglais... Si vous avez essayé de comprendre ce qu'a dit la présentatrice, vous avez un aperçu du boulot à faire. Parce que même si je progresse, j'ai encore de la marge avant d'avoir une conversation fluide. Avec mes camarades de classe, ça se passe assez bien parce qu'on galère tous pour comprendre, donc on hésite pas à recommencer. Et je dois dire que à la soirée de l'école de la semaine dernière, c'était vraiment facile, le happy hour y était peut être pour quelque chose.
Le problème, c'est dans la vrai vie, où il faut réfléchir avant de parler (je sais ça me fait pas de mal) et se rendre compte que soit la personne en face fait "what??" (ce qui signifie qu'elle a pas compris grand chose) soit que le sujet de la conversation à déjà changé 3 fois dans l'intervalle... Vu que je suis une piplette déterminée, je ne perds pas espoir.

En attendant, je fais des trucs où j'ai pas besoin de parler, juste de comprendre (et là j'arrive à suivre). J'ai donc commencé des cours de salsa et je vais m'entraîner ce soir au centre ville. Pour ce qui est des photos, on vient de recevoir le nouvel appareil (toujours waterproof, à défaut d'être voleur-proof), notre blog devrait donc retrouver des couleurs très prochainement.

jeudi 20 novembre 2008 par Lulu

Avis de tempête

Les tempêtes s'enchaînent et font de plus en plus de dommages. L'orage d'hier au soir était très impressionnant: voir de son lit des arbres qui se balancent dans tous les sens avec des torrents de pluie et en musique de fond du tonnerre qui pétarade très fort ... le climat semi-tropical, c'est pas que du soleil!! J'avoue que j'ai pas passé une très bonne nuit, surtout que j'étais toute seule vu que Gyom est parti à Sydney pour raison de boulot.

Pour nous, les catastrophes s'arrêtent à de la moquette détrempée devant le balcon pour d'autres c'est toute la maison qui est partie en morceaux... Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a eu pas d'alerte météo particulière. Par contre, depuis les infos font dans le spectaculaire et montrent tout et plus que tout (TF1 peut aller se rhabiller).

Ce soir c'est reparti pour un tour, entre le temps où j'ai commencé à écrire ce billet et maintenant un nouvel orage s'est déclanché... et il y a l'air de vouloir faire concurrence à celui d'hier.

mardi 18 novembre 2008 par Gyom

Entre les gouttes

Vous en avez peut-être entendu parler, mais par ici, le printemps c'est la saison des tempêtes. Et ce week-end, on a été servi. Enfin, personnellement, on n'était pas dans les zones les plus touchées, et on a eu "seulement" des torrents de pluie.

Mais commençons par le début. Samedi, il faisait grand beau, alors on a décidé d'aller faire un barbecue à South Bank avec les collègues du labo. Il faut savoir qu'ici, il y a des barbecues en libre service à peu près dans tous les jardins publics, et qu'ils sont fort prisés des Australiens ! Après notre séance hebdomadaire d'aquagym extérieure, matinale et gratuite (sponsorisée par les yagourts "ce qui est bon à l'intérieur se voit à l'extérieur") c'est à dire vers dix heures du matin, on est donc allé occuper le terrain histoire d'arriver avant la foule.


Ce qui s'appelle "barbecue" ici est en fait une grande plaque de métal qui est chauffée par une bouteille de gaz en dessous. Il suffit donc d'appuyer sur le bouton une fois tous les quarts d'heure pour pouvoir sans peine faire cuire saucisses, bacon, steaks, oeufs, et j'en passe. Bien sûr, n'espérez pas faire vraiment "griller" quoi que ce soit, ni profiter du bon goût de fumée que donnent les barbecues de chez nous. Mais quoi qu'il en soit, le coté facile-et-convivial est fort appréciable.



Au total, on était peut-être une petite dizaine, mais dans le tas, il n'y avait même pas un Australien ! Heureusement, Glenn, qui est mon co-bureau au labo et aussi mon chef direct, habite ici depuis assez longtemps pour avoir l'habitude des barbecues. C'est donc lui qui a pris en main toute la partie "cuisson". Pendant ce temps là, nous autres préparions salades, guacamole, tomates, coupions les pains à burgers, buvions gaiement (eh, le vin australien n'est pas le meilleur du monde, mais c'est le meilleur d'Australie), et tout ca nous a amené dans la bonne humeur jusque tard dans l'après midi.


Quand on a eu assez bu et assez mangé, on a retraversé le pont au dessus du champ de nénuphars, et on est allé piquer une tête à la street beach, à cent mètres de là. Aaahhh (soupir d'aise). Franchement, il faut avouer qu'ici, la vie est facile. Ai-je pensé à parler du soleil de plomb, de l'auvent du barbecue qui nous en protégeait et de la légère brisere rafraîchissante ? Ou des ibis qui venaient quémander une miette de burger ? Ou des palmiers ?

Après ce samedi paradisiaque, on a profité de ce que la météo annonçait du mauvais temps pour dimanche (et pour cause !) pour faire d'une pierre deux coups. D'une part, réserver une voiture GoGet et essayer pour la première fois de conduire à gauche (argh !) et d'autre part, profiter d'être motorisé pour aller faire un tour chez le suédois bleu et jaune (eh oui, ici l'ouverture des commerces le dimanche, ça fait belle lurette que c'est décidé...)

Verdict: l'autopartage, c'est bon, mangez-en. C'est pratique (réservation par internet ou par téléphone 24h/24 7j/7) c'est pas cher (70 dollars australiens par jour, avec 150km compris) et ça permet d'avoir une voiture sous la main dans les innombrables situations où on ne peut pas vraiment faire autrement. Un inconvénient tout de même, c'est qu'à Brisbane ce n'est pas encore très développé, et que toutes les voitures sont situées dans le centre-ville. Résultat, il faut une demie-heure de bus pour rejoindre la voiture proprement dite (ce qui n'est pas mieux que si on devait aller chez un loueur).

Verdict 2, le retour: la boîte automatique, c'est bon, mangez-en aussi. Grâce à ce miracle de la technologie on est encore en vie après une journée de conduite au milieu de tous ces gens qui roulent du mauvais côté de la route. Toutes les trentes secondes, je cherchais machinalement le levier de vitesses avec ma main droite, et toutes les trentes secondes, je rencontrais l'accoudoir de ma portière, qui avait le bon goût d'être inoffensif. Une fois pigé que tout est à l'envers (genre, les clignottants sont à droite, etc) et que ce n'est pas la peine d'appuyer si fort sur le sol avec le pied gauche (de toutes façons il n'y a pas de pédale d'embrayage), c'est allé plutôt bien. Il n'y a que les ronds-points qui sont vraiment cataclysmiques (je me suis même fait klaxonner).

Verdict 3, la mission: ikea, c'est pas bon, mais mangez-en quand même. N'empêche que maintenant on a une super table basse kligeklük pour siroter l'apéro, et une formidable étagère ofenstrü pour ranger tout le bazar qui jusqu'ici traînait gaiement par terre.





Et puis de toutes façons, dimanche il pleuvait à seaux, donc finalement une journée passée à faire du shopping puis du monting, c'était pas une journée perdue...

vendredi 14 novembre 2008 par Lulu

Retour à l'école

Comme je l'ai sous-entendu dans un dernier billet, je voulais prendre des cours d'anglais. J'ai trouvé une "fantastic" école dans la city qui s'appelle Australian College of English, ACE pour les intimes. On a eu quelques déboires pour payer suite à notre perte de carte bleue mais j'ai pu commencer les cours lundi.

1er jour de classe, j'avais oublié le stress de la rentrée, mais ça revient vite. J'ai d'abord passé un test écrit et oral, qui a décidé de mon niveau. Verdict : je suis en intermédiaire !! J'ai donc la joie d'intégrer la classe 301 des le lendemain. Chez ACE, les élèves changent de level toutes les 4 semaines (après examen), ce qui fait que les nouveaux intégrent des classes déjà existantes. Le reste de la journée a été consacré à la découverte de l'école, et de mes camarades du premier jour (dont quelques français).

L'école a des règles très strictes : on ne parle que anglais, sous peine de carton jaune infligé par la "police" locale... c'est un gros sujet de blagues entre les élèves et c'est très australien (ils adorent les règlements). Sinon ils proposent des activités en plus des cours grâce au Boomerang Club: ça va de la visite des fabriques de bières, à des sorties culturelles, en passant par des séances de pilates-yoga-tai-chi ou des matchs de foot.

Pour les cours, j'était la seule nouvelle de la semaine dans la classe. On est 17 élèves et je suis la seule d'Europe, les autres sont soit d'Amérique du Sud (Brésil, Colombie, Chili), soit d'Asie (Thailande, Taiwan, Chine, Corée, Japon). La prof est Australienne pure souche, et c'est la seule que tout le monde comprend du premier coup. Les cours sont basés à 80% sur de la pratique, surtout entre nous. On voit pas mal de vocabulaire, on fait des petits jeux, et la prof propose aux élèves de faire des présentations de 15 minutes sur un sujet au choix.

On peut dire que je travaille à mort mon oreille, parce que les accents (surtout asiatique) c'est quelque chose qui demande beaucoup d'attention. Et puis quand je dois parler, il faut réfléchir à ce qu'on veut dire, chercher dans le dico le mot qui manque, et bien sur il faut bien articuler... Je suis super fatiguée en fin de journée et je me couche à 8h sans problèmes. Enfin, avant ça, il faut que je fasse mes devoirs... ça aussi j'avais oublié.

Aujourd'hui, je n'ai pas cours, mais je vais quand meme rejoindre mes camarades de classe pour un petit barbecue à South Bank... histoire de pratiquer mon anglais et de s'occuper de mon bronzage !

PS, pour les novices: les mots surlignés en bleu sont des liens internet qui donnent plus de détails.

dimanche 9 novembre 2008 par Gyom

Music is so nice

Note : Afin de mieux apprécier la lecture de ce billet, Lucie et Guillaume vous conseillent d'ouvrir ce lien (dans une autre fenêtre) pour entrer dans l'ambiance musicale de notre journée.

Après la soirée d'hier, bien arrosée pour cause d'anniversaire d'Anaïs, on a eu bien du mal à se lever ce matin ! Alors on a opté pour un brunch tranquille sur notre balcon, puis on a quand même pédalé jusqu'au centre ville, avec l'intention d'aller paresser dans le Museum of Brisbane.

En arrivant devant le City Hall (voir photo ci-dessus, pompée sur le web) on a eu la surprise de voir toutes les portes grandes ouvertes, et plein de gens affluer vers une grande salle qui s'est avérée être l'Auditorium Municipal. Le prix d'entrée était fixé à une gold coin par personne (littéralement, "une pièce d'or", en pratique une pièce de 1 dollar), alors on s'est laissé tenter. Et bien nous en a pris.

C'était le concert annuel de gala du Lord Mayor (Monsieur le Maire), et déjà en arrivant on a été impressionné par la grosse centaine de chaises vides sur la scène. On s'installe, en se demandant à quoi servent les petits drapeaux Australiens distribués sur chaque siège du public. Mais on a eu juste le temps de jeter un oeil au programme, que pas moins de trois Brass Bands et deux chorales ont pris place devant nous, et ça faisait beaucoup de monde ! Je vous mets une image que j'ai prise avec mon téléphone portable, la qualité n'est pas terrible mais ça donne une idée de l'ambiance.

En tous cas, ils nous en ont mis plein les oreilles. L'un des trois orchestres était le Brisbane Excelsior, que vous êtes déjà en train d'écouter si vous avez suivi les instructions au début du billet. Les deux autres orchestres étaient à l'avenant, et comme si ça ne suffisait pas, le concert a été une surenchère de surprises, de virtuosité, et de spectaculaire. Cliquez sur les liens ci-dessous pour avoir un aperçu de ce qu'on a entendu.

Dans l'ordre, on a eu droit à un concerto pour didgeridoo, à des danseuses Flamenco, à deux ou trois morceaux de bugle et de trompette virtuose, à l'entrée surprise des Queensland Highlanders (en cornemuses et tambours), à un When the Saints sous stéroïdes, à un cor postal tout droit, et à une version très convaincante d'Adiemus.

Spéciale dédicace à Jean-Ju : tu te rappelles, Adiemus, quand on était gosses ? T'avais le CD, et tu m'avais fait une cassette... Eh ben c'est encore mieux en vrai !

Le tout a duré deux bonnes heures bien denses, et on a pas eu le temps de s'ennuyer. Le concert s'est finalement terminé dans la convivialité générale, avec le public qui tape dans les mains, qui agite les petits fanions, et qui chante debout des chants religieux patriotiques, ça, c'était complètement dépaysant !

vendredi 7 novembre 2008 par Lulu

Le repos, c'est long

Je commence les cours d'anglais lundi prochain et c'est pas trop tôt...
Parce qu'en attendant j'ai l'impression de ne pas faire grand chose. Ce qui objectivement n'est pas le cas, mais pour une hyperactive comme moi... Mon programme se varie progressivement au fur et à mesure de ma prise d'autonomie (petites pensées pour mes anciens collègues de boulot).

Je fais les magasins en attendant de trouver quelque chose qui me plait. Je vais à la piscine au moins 3 fois par semaine et maintenant en vélo (ce qui est beaucoup plus rapide). Je me suis trouvé un cours de danse latine (mélange de salsa, mérengue et autre samba...) pour les grandes vacances d'été (qui ici commencent dans 3 semaines). Je surfe sur internet, j'écume Facebook et je regarde des films en anglais sous-titrés japonais sur Watchmovies. J'ai développé une préférence pour les films musicaux avec danse et romance pour ados... Au moins l'histoire est pas compliquée à suivre, et je peux essayer de capter ce qu'ils disent. J'essaye de parler anglais mais ça donne pas grand chose et c'est très fatiguant...

Je commence à connaitre des gens (enfin, personnellement, 3) qui bossent (2 sur les 3)... et qui ont la bonne idée de parler français, même l'australien (on fait 20 minutes de la conversation en français, puis en anglais et ainsi de suite). Je lis Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, dont je recommande la lecture à tout le monde (pour certains passages, l'usage du dictionnaire est utile). Ça me fait prendre un peu de hauteur et ça finit de m'épuiser pour ma sieste...

Vivement lundi: je commence par un test en anglais (harg, j'ai peur) puis j'enchaîne direct avec 4h de cours d'anglais. Au moins je pourrai me plaindre de quelque chose sans culpabiliser En attendant, je vais aller parfaire mon bronzage de blonde superficielle.

mercredi 29 octobre 2008 par Lulu

Balade dans la ville

La semaine dernière, avant que ne disparaisse notre appareil photo, je l'ai beaucoup utilisé. Je passe l'essentiel de mon temps à me promener alors pourquoi ne pas vous en faire profiter ? En particulier pour donner un aperçu de notre environnement.

Notre résidence est bien située, et en plus très agréable à vivre. Voyez plutôt le petit patio qui agrémente l'escalier pour monter à notre appartement.



Je vais très souvent à la piscine (dont les photos sont restées dans l'appareil...) et le trajet est agréable : beaucoup de fleurs et peu d'ombre... Le soleil, ici, c'est du sérieux, tu cuits rien qu'en allant faire tes courses. Ce qui fait que je ne sors jamais sans mes lunettes et ma crème solaire (qu'il faut penser à mettre 20 minutes avant de sortir si on veut qu'elle soit efficace). Enfin, même avec tout ça, je commence à bronzer...


Historiquement, Brisbane a été créée pour servir de centre pénitenciaire, et au départ les colons n'avaient pas le droit d'habiter dans un rayon de 20 km... Ce qui fait que les gens ont pris leurs aises et que les quartiers actuels (suburbs) font la taille d'une petite ville de chew nous. Les rues sont à l'américaine, avec peu d'immeubles et beaucoup de maisons sont sur pilotis. Le tout est grémenté de beaucoup de verdure, d'oiseaux étranges et de collines parfois très raides qui font les mollets.


La city (centre ville) est aussi très américaine, avec de superbes gratte-ciels, des taxis jaunes (enfin oranges) et des sirènes de police comme dans les films. Il y a beaucoup de monde, de magasins et il y a moi qui fais un peu de démarches pour trouver une école d'anglais (qu'entre temps j'ai choisie), un peu de lèche vitrine et un peu de tourisme.

Contrairement aux idées reçues, il y a aussi quelques vieux bâtiments dans la ville. Cela donne des contrastes intéressants, et l'impression que les buildings tanguent...


Les photos datent du lendemain de la petite tempête qu'a essuyée Brisbane (et qui est passée aux infos en France). Depuis notre appart, c'était moins impressionnant qu'à la télé, parce qu'il n'y avait pas les grêlons, mais la pluie tombait quand même comme dans une pub pour "Tahiti douche" version Kärcher...


Pour finir, une photo de mon moyen de transport préféré : le Citycat. On n'a pas encore compris pourquoi le ferry s'appelle comme ça, mais c'est vraiment agréable à utiliser, surtout comme sèche-cheveux quand je rentre de la piscine... (oui j'abuse, et j'assume)

dimanche 26 octobre 2008 par Gyom

Boulet et Boulette vont à Surfers Paradise

Bon, alors aujourd'hui on va vous raconter notre super dimanche à la plage, à Surfers Paradise.

Mais on va pas mettre de photos, parce que les photos c'est has been. Ce qui est à la mode, c'est de pas avoir d'appareil photo. Et de marcher pieds nus. Et de prendre le bus et le train sans ticket. Et de ne porter au dessus de son maillot de bain qu'un t-shirt de bagnard donné par les gentils policiers. Ça c'est la classe.

Mais commençons plutôt l'histoire par le début. Il était une fois deux beaux jeunes gens qui vivaient dans un pays lointain. Un jour, les deux jeunes gens décident d'aller se baigner à Surfers Paradise, une ville des environs fort réputée pour ses plages et pour ses vagues très appréciées des surfers.

Et bien sûr, après avoir passé la matinée à se promener dans la ville, à se mêler à la population, à arpenter la plage ou à écouter gazouiller les oiseaux, on avait bien envie de goûter à ces rouleaux spectaculaires, à cette eau turquoise et à ce sable chaud. Alors on s'est approché des drapeaux jaunes et rouges qui indiquent les zones de baignade surveillée. Il faut savoir qu'ici la plage est tellement immense que les gens se regroupent de loin en loin pour se baigner sous l'oeil bronzé et musclé des lifeguards. Là, sereinement, on s'est changé, et on a laissé nos sacs parmi les nombreux sacs orphelins qui attendaient sagement leur propriétaire au pied des drapeaux.

Après avoir pataugé dix bonnes minutes de bonheur dans des rouleaux pas du tout pacifiques (hahaha), on est retournés à la terre ferme, fatigués mais fort contents. C'était compter sans notre poisse maritime maintenant légendaire : les sacs avaient disparu.

Nous voilà donc les pieds dans le sable, à cent kilomètres de la maison (elle-même à 20 000 km de la maison) et dotés en tout et pour tout d'un maillot de bain mouillé chacun. Plus d'argent, de cartes de crédit, de papiers, de téléphones, d'appareil photo, plus de chaussures, plus de vêtements, plus de serviettes, bref, plus grand chose.

Après avoir fait trois fois le tour de la plage (enfin, le tour de cette zone de baignade, pas des 50km de plage), on est allé demander conseil aux gentils sauveteurs musclés qui suivaient la course sur l'autoradio de leur 4x4 géant. Ils avaient l'air sincèrement désolé, mais n'ont rien pu faire d'autre que nous indiquer le poste de police le plus proche.

Là, il faut le dire, on a été franchement fort bien reçu. Comme tous les Australiens, semble-t-il, les flics là-bas sont relax, souriants, serviables (et bronzés, me souffle-t-on). On leur a raconté tant bien que mal notre histoire, et même s'ils n'avaient pas l'air étonné, ils ont fait de leur mieux pour nous aider. Par exemple, ils nous ont offert deux superbes t-shirts couleur caca ainsi qu'un short pour Lucie, lui aussi couleur caca. Je vous raconte pas le look, au milieu de la jeunesse fashion locale.

Désolés de ne pouvoir nous ramener en personne à la gare la plus proche, ils ont quand même téléphoné là-bas pour les prévenir de notre arrivée, et nous assurer le voyage du retour jusqu'à Brisbane. "Par contre, pour le car jusqu'à la gare, il va vous falloir implorer le chauffeur, parce que je ne peux pas faire mieux." Et, cahin caha, on a quand même fini par regagner nos pénates.

Dans le train, le regard des gens était déjà un peu sceptique, mais en attendant le bus pour chez nous à la gare centrale de Brisbane, on avait presque l'impression d'être des clochards. Et franchement, à sept heures du soir (nuit noire) quand il faut marcher pieds nus dans la rue pour retourner jusqu'à une maison dont on n'a plus la clé, c'est vraiment pas marrant.

Heureusement, tout est bien qui finit bien, lorsqu'un sympathique voisin nous ouvre la porte d'entrée puis appelle la concierge sur son portable. Bien contents d'habiter dans une résidence et pas dans un bête immeuble d'appartements, parce que je crois qu'on serait encore en train de grelotter sur le paillasson...

Voilà, il est dix heures et demie du soir, je crois que vais rendre l'antenne et aller prendre une bonne nuit de repos. Demain, c'est une longue journée qui nous attend : faire changer une serrure, racheter deux téléphones portables, faire opposition à quatre cartes bancaires, faire faire huit doubles de clés... je crois qu'on n'a pas encore fini d'apprécier notre journée à la plage !

mercredi 22 octobre 2008 par Lulu

Les Zanimaux

Il faut savoir que ici les lézards sont remplacés par des iguanes, (cf l'image ci-dessous, prise dans un jardin public du centre-ville) les pigeons par des ibis, et que ç'est beaucoup plus impressionnant... Et encore, pour l'instant on est en ville alors qu'est ce que ça doit donner dans la campagne !




En attendant, ce week end, avec Gyom, on vu des zanimaux au Sanctuaire des Koalas et on a eu une vie sociale ! En fait on est allé visiter un zoo avec des collègues de boulot de Gyom (et j'ai pu tester mon anglais). Voici en images les bestioles les plus intéressantes.


Un varan en train de lézarder au soleil:


Des koalas en pleine action, ils passent presque 20h par jour à dormir...



Gyom comtemplatif avec des petits kangourous en arrière plan. Ce sont des adultes mais dans le genre pygmée.



De charmantes perruches (je ne connais pas leur nom officiel), qui viennent de prendre leur repas: elles lèchent la gamelle avec une langue bleue !



C'est un dingo, qui voit passer un plat de viande au loin mais qui n'est pas pour lui... il a exprimé sa frustration à grands coups de hurlements avec son compère, puis il est retourné s'affaler par terre aussi sec.



Un petit émeu en liberté dans le parc et Gyom qui s'amuse.



Un petit crocodile qu'on a pas voulu déranger (j'ai hate d'en voir des plus grands, mais toujours de loin)


Des hamsters géants, qu'on aurait dit des grosses peluches :


Moi et un kangourou... Il faut savoir qu'il broute de l'herbe et qu'il fait des crottes comme une chèvre!!
Entre temps on en a mangé en steak: c'est délicieux et en plus c'est bon pour la planète.


Encore des koalas, un qui mange, un qui dort et vous avez un résumé de leur journée...


Des tortues blasées qui regardent passer les gens


Et puis une petite photo de nous deux... sous un arbre magnifique qui s'appelle le jacaranda. Eh oui, c'est le printemps en Australie !