samedi 30 mai 2009 par Lulu

Escale à Hong Kong

Sur notre trajet pour rentrer en Australie, on avait une très longue correspondance à Hong Kong (de 7h du matin à 23h !) alors on en a profité pour aller visiter la ville.
D'un coup de métro, nous voilà en centre-ville en à peine une demie-heure, au milieu de la foule et de la pollution.

Suivant les recommandations du Lonely Planet, on a commencé par prendre un peu de hauteur pour admirer la ville depuis le Victoria Peak. C'est spectaculaire, parce que Hong Kong est une ville très très dense, coincée sur un réseau d'îles, entre la mer et des collines très raides. Avec une population du même ordre que l'agglomération parisienne, on comprend mieux pourquoi ils ont opté pour les gratte-ciel et la superposition des voies de circulations. Le plus impressionnant quand on est arrivés en haut du peak, c'était de voir que certaines tours sont aussi hautes que nous, soit environ 400m de hauteur !
On est ensuite redescendu par le même moyen qu'on avait choisi pour monter, un funiculaire vieillot et très raide. La descente est vraiment impressionnante (beaucoup plus que à St Hilaire du Touvet).
Pour se remettre de nos émotions, on est ensuite allé faire un tour dans une volière géante dans le parc d'à côté. C'était super de voir pour une fois des tas d'oiseaux tropicaux voler en liberté, et pas juste dormir dans des cages. En plus, on a pu reconnaître plein d'oiseaux qu'on voit aussi tous les jours dans les rues autour de chez nous.

La fatigue du voyage et le décalage horaire nous ont finalement obligés à faire une pause sieste. Sauf que dans ce parc, les gardiens viennent te tirer les oreilles si tu t'allonges sur le banc... On a donc décidé qu'il était largement temps d'aller déjeuner, et quelques rues plus loin, on est allés s'affaler dans les fauteuils rembourrés d'un charmant resto au niveau -3 d'un immense centre commercial souterrain.

L'après-midi, on a continué notre découverte de la ville en errant au hasard dans le centre. C'est vraiment frappant, parce qu'au pied des gratte-ciels tout en verre, il y a encore toute une vie traditionnelle dans les rues en pente, donc certaines sont même trop étroites pour les voitures.
On est ensuite tombés sur un réseau d'escalators en enfilade, montant droit dans la colline et relié à des voies piétonnes suspendues: il y a même des panneaux d'orientation pour les principales directions dans la ville. Cela donne une vue vraiment particulière, un peu au dessus de la rue mais pas tout en haut ! On est ensuite redescendus par d'autres rues piétonnes, dans une ambiance de fourmilière. En se baladant entre les échoppes, on a retrouvé un peu l'ambiance de Chine avec tous ses marchands.
En suivant le dédale des voies piétonnes surélevées, on s'est alors dirigés vers le port. J'ai presque regretté de ne pas avoir un prétexte pour prendre le tram à 2 étages...
Pour traverser la baie, on a donc pris le ferry, un vieux raffiot bruyant avec au sol un parquet lustré par l'usage. On était assis sur des vieux bancs en fer, avec un système de dossiers amovibles qui changent de côté suivant le sens de la marche ! En tous cas, depuis l'autre côté, on a pu admirer le centre-ville tout entier, avec le peak en arrière-plan.

On a encore passé le reste de l'après-midi à visiter, mais la fatigue se faisait sentir, et le temps était de plus en plus menaçant. Dans le train qui nous ramenait à l'aéroport, sous la pluie, on a remarqué qu'on était de retour en zone tropicale, quand la nuit est tombée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !

mercredi 27 mai 2009 par Lulu

My birthday

Pour mes 28 ans, j'ai renoncé au déguisement pour cette année. Cela dit, je voulais quand même organiser une petite fête. Notre appart étant un petit et surtout dépourvu d'une grosse sono, j'ai opté pour resto + bar + boîte de nuit dans la Valley.

On a commencé au Garuva petit resto à l'ambiance japonisante: paravents pour l'intimité et tatamis pour siège. C'est vraiment charmant sauf si on a des grandes jambes ou des problèmes pour s'asseoir par terre... Heureusement cela ne m'a pas empêché d'apprécier la bonne compagnie: sur la gauche, mes copains Australiens Tara et Arun, sur la droite Nat et moi. Hors photo, Guillaume, Aude, et Jon, le copain de Nat.
Après l'épisode toujours problématique de l'addition, on est allé boire un coup en écoutant du jazz. Le Garuva a un charmant bar en arrière salle qui est parfait pour passer le temps en attendant les derniers invités, puiqu'il est équipé de canapés (soupir de soulagement de l'assistance)!
La perspective d'aller en boîte de nuit a entraîné la désertion de Aude, Arun et Tara qui avaient des obligations le lendemain. C'est donc à 5 qu'on est a enchaîné avec le Met, l'un des clubs les plus branchés de Brisbane. J'avoue que depuis le temps que je voulais y aller, j'étais vraiment contente d'y rentrer et je me suis bien amusée, enfin j'étais pas la seule ... de gauche à droite: Jon, Nat, Moi, Ben

Conclusion: on s'est couché à 5h du matin avec Gyom et on s'est réveillé le dimanche à 15h30... On a bien fait une balade de 2h pour profiter des derniers rayons de soleil, mais cela n'a pas empêché le décalage horaire de nous rattraper: impossible de dormir le dimanche soir, jusqu'à 3h30 du matin!

vendredi 22 mai 2009 par Gyom

Home wet home

Nous voilà donc de retour ici-bas, après ces quelques jours formidables de vacances à la maison. Merci à vous tous pour ces moments précieux passés ensemble. Pendant ce temps-là, l'Australie reste fidèle à elle-même : en arrivant ici hier soir, on a retrouvé la moquette trempée dans notre salon. Et pour cause, on a raté d'à peine 24h une des plus importantes innodations-éclair depuis 50 ans :


Mercredi, pendant que Lucie et moi visitions Hong Kong (très joli, d'ailleurs, il faudra qu'on fasse un billet dessus) pendant notre correspondance de 16h, Brisbane était sous les eaux. Les collègues étaient tous bloqués au labo sous des trombes de pluie : l'avant-dernière photo ci-dessus, est prise sur la route qui va de chez moi à mon boulot, et la dernière est prise à l'arrêt de bus devant le labo !

Une fois de plus, on est passés entre les gouttes...