jeudi 28 août 2008 par Gyom

La tête en bas...

Hé bien voilà, après presque deux jours complets de voyage (ou presque: je suis parti mardi matin à huit heures, et arrivé jeudi matin à huit heures. Jeu: combien de temps à duré le voyage ? indice: la réponse n'est pas pas 48 heures) me voilà donc arrivé à destination.

Première étape, rejoindre la ville, et donc acheter mon billet de AirTrain. Je me rends compte au guichet que mon anglais est bien plus rouillé que je croyais ! Heureusement la fille, qui doit avoir l'habitude des touristes, me montre le prix en chiffres, et m'indique ma direction.

Peu après (leur RER est vraiment efficace) j'ai donc traversé le centre ville sans rien en voir, et j'arrive à mon motel. Le patron me dit que ça fait deux jours qu'ils m'attendent, et effectivement après vérification je m'étais bien mélangé les pinceaux dans un mail il y a deux mois, et les australiens croyaient que j'arrivais le 26 (mardi) !


Boah, pas grave, ils s'en remettront. La chambre est assez classe, et peut-être même plus grande que notre appartement à Boston (La seconde photo est prise depuis la mezzanine de la chambre, qui contient encore deux lits simples et une armoire...).

Je n'ai pas le courage d'aller directement au labo, alors je décide de passer mon après-midi à tester les jardins publics de la ville (surtout que j'ai un très bon bouquin à finir, mais c'est une autre histoire). Verdict: ils sont excellents. La végétation et la faune ne sont pas du tout les mêmes que chez nous, mais je suppose que le climat sub-tropical doit aider... Le plus frappant, ce sont les oiseaux. Par exemple, en plus des pigeons et des mouettes, il y a plein d'ibis. Oui, oui des ibis. Des ibis blancs d'australie, même.

Sinon la ville est très américaine, avec de larges avenues quatre voies en sens unique, où les 4x4 doublent les 4x4... Heureusement le centre est piéton, très commerçant, ce qui est fort sympathique, et de l'autre côté de la Brisbane River il y a un grand jardin public avec un plan d'eau entouré de plage, et un même un bout de Rainforest (cette espèce de forêt tropicale avec une canopée très haute et très dense, dans laquelle il fait frais et sombre). Bien sûr l'eau est chlorée, le sable est artificiel, et la forêt est apprivoisée, mais c'est vraiment très dépaysant (encore une fois, beaucoup grâce aux oiseaux).

À trente pages de la fin de mon bouquin, c'est à dire vers cinq heures et demie, je suis bien surpris de me faire tomber dessus par la nuit qui arrive à toute vitesse. À six heures, nuit noire, réverbères, froid humide, bref, plus du tout le paradis. Je regagne frustré le centre-ville, où tous les magasins sont fermés ! Il est peut-être six heures et demie, et je vois toutes les boutiques éteintes, rideau de fer baissé, et la foule de l'après-midi s'est largement clairsemée. Mais où sont-ils tous passés ?

Je finis par trouver un stand de sandwiches pas encore tout à fait fermé et j'avale mon repas du soir sur le chemin de la station de RER. À huit heures, quand j'arrive au motel, pas un chat dans les rues. Il faut dire que le motel est à Toowong, un "suburb" peut-être à cinq ou dix kilomètres du centre-ville. On est loin de la densité de population de Grenoble !

Bien. Après cette première journée bien remplie, j'ai bien le droit à une bonne nuit de sommeil avant celle de demain, qui sera mon premier jour dans mon nouveau boulot. Pourvu que le décalage horaire soit clément...

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Super pour une première journée en terre étrangère !!!! Je partage ton dépaysement et suis fier que tu ais presque fini ton bouquin (lol)

Allez, je passe à le seconde journée....

Jean Julien