mercredi 29 octobre 2008 par Lulu

Balade dans la ville

La semaine dernière, avant que ne disparaisse notre appareil photo, je l'ai beaucoup utilisé. Je passe l'essentiel de mon temps à me promener alors pourquoi ne pas vous en faire profiter ? En particulier pour donner un aperçu de notre environnement.

Notre résidence est bien située, et en plus très agréable à vivre. Voyez plutôt le petit patio qui agrémente l'escalier pour monter à notre appartement.



Je vais très souvent à la piscine (dont les photos sont restées dans l'appareil...) et le trajet est agréable : beaucoup de fleurs et peu d'ombre... Le soleil, ici, c'est du sérieux, tu cuits rien qu'en allant faire tes courses. Ce qui fait que je ne sors jamais sans mes lunettes et ma crème solaire (qu'il faut penser à mettre 20 minutes avant de sortir si on veut qu'elle soit efficace). Enfin, même avec tout ça, je commence à bronzer...


Historiquement, Brisbane a été créée pour servir de centre pénitenciaire, et au départ les colons n'avaient pas le droit d'habiter dans un rayon de 20 km... Ce qui fait que les gens ont pris leurs aises et que les quartiers actuels (suburbs) font la taille d'une petite ville de chew nous. Les rues sont à l'américaine, avec peu d'immeubles et beaucoup de maisons sont sur pilotis. Le tout est grémenté de beaucoup de verdure, d'oiseaux étranges et de collines parfois très raides qui font les mollets.


La city (centre ville) est aussi très américaine, avec de superbes gratte-ciels, des taxis jaunes (enfin oranges) et des sirènes de police comme dans les films. Il y a beaucoup de monde, de magasins et il y a moi qui fais un peu de démarches pour trouver une école d'anglais (qu'entre temps j'ai choisie), un peu de lèche vitrine et un peu de tourisme.

Contrairement aux idées reçues, il y a aussi quelques vieux bâtiments dans la ville. Cela donne des contrastes intéressants, et l'impression que les buildings tanguent...


Les photos datent du lendemain de la petite tempête qu'a essuyée Brisbane (et qui est passée aux infos en France). Depuis notre appart, c'était moins impressionnant qu'à la télé, parce qu'il n'y avait pas les grêlons, mais la pluie tombait quand même comme dans une pub pour "Tahiti douche" version Kärcher...


Pour finir, une photo de mon moyen de transport préféré : le Citycat. On n'a pas encore compris pourquoi le ferry s'appelle comme ça, mais c'est vraiment agréable à utiliser, surtout comme sèche-cheveux quand je rentre de la piscine... (oui j'abuse, et j'assume)

dimanche 26 octobre 2008 par Gyom

Boulet et Boulette vont à Surfers Paradise

Bon, alors aujourd'hui on va vous raconter notre super dimanche à la plage, à Surfers Paradise.

Mais on va pas mettre de photos, parce que les photos c'est has been. Ce qui est à la mode, c'est de pas avoir d'appareil photo. Et de marcher pieds nus. Et de prendre le bus et le train sans ticket. Et de ne porter au dessus de son maillot de bain qu'un t-shirt de bagnard donné par les gentils policiers. Ça c'est la classe.

Mais commençons plutôt l'histoire par le début. Il était une fois deux beaux jeunes gens qui vivaient dans un pays lointain. Un jour, les deux jeunes gens décident d'aller se baigner à Surfers Paradise, une ville des environs fort réputée pour ses plages et pour ses vagues très appréciées des surfers.

Et bien sûr, après avoir passé la matinée à se promener dans la ville, à se mêler à la population, à arpenter la plage ou à écouter gazouiller les oiseaux, on avait bien envie de goûter à ces rouleaux spectaculaires, à cette eau turquoise et à ce sable chaud. Alors on s'est approché des drapeaux jaunes et rouges qui indiquent les zones de baignade surveillée. Il faut savoir qu'ici la plage est tellement immense que les gens se regroupent de loin en loin pour se baigner sous l'oeil bronzé et musclé des lifeguards. Là, sereinement, on s'est changé, et on a laissé nos sacs parmi les nombreux sacs orphelins qui attendaient sagement leur propriétaire au pied des drapeaux.

Après avoir pataugé dix bonnes minutes de bonheur dans des rouleaux pas du tout pacifiques (hahaha), on est retournés à la terre ferme, fatigués mais fort contents. C'était compter sans notre poisse maritime maintenant légendaire : les sacs avaient disparu.

Nous voilà donc les pieds dans le sable, à cent kilomètres de la maison (elle-même à 20 000 km de la maison) et dotés en tout et pour tout d'un maillot de bain mouillé chacun. Plus d'argent, de cartes de crédit, de papiers, de téléphones, d'appareil photo, plus de chaussures, plus de vêtements, plus de serviettes, bref, plus grand chose.

Après avoir fait trois fois le tour de la plage (enfin, le tour de cette zone de baignade, pas des 50km de plage), on est allé demander conseil aux gentils sauveteurs musclés qui suivaient la course sur l'autoradio de leur 4x4 géant. Ils avaient l'air sincèrement désolé, mais n'ont rien pu faire d'autre que nous indiquer le poste de police le plus proche.

Là, il faut le dire, on a été franchement fort bien reçu. Comme tous les Australiens, semble-t-il, les flics là-bas sont relax, souriants, serviables (et bronzés, me souffle-t-on). On leur a raconté tant bien que mal notre histoire, et même s'ils n'avaient pas l'air étonné, ils ont fait de leur mieux pour nous aider. Par exemple, ils nous ont offert deux superbes t-shirts couleur caca ainsi qu'un short pour Lucie, lui aussi couleur caca. Je vous raconte pas le look, au milieu de la jeunesse fashion locale.

Désolés de ne pouvoir nous ramener en personne à la gare la plus proche, ils ont quand même téléphoné là-bas pour les prévenir de notre arrivée, et nous assurer le voyage du retour jusqu'à Brisbane. "Par contre, pour le car jusqu'à la gare, il va vous falloir implorer le chauffeur, parce que je ne peux pas faire mieux." Et, cahin caha, on a quand même fini par regagner nos pénates.

Dans le train, le regard des gens était déjà un peu sceptique, mais en attendant le bus pour chez nous à la gare centrale de Brisbane, on avait presque l'impression d'être des clochards. Et franchement, à sept heures du soir (nuit noire) quand il faut marcher pieds nus dans la rue pour retourner jusqu'à une maison dont on n'a plus la clé, c'est vraiment pas marrant.

Heureusement, tout est bien qui finit bien, lorsqu'un sympathique voisin nous ouvre la porte d'entrée puis appelle la concierge sur son portable. Bien contents d'habiter dans une résidence et pas dans un bête immeuble d'appartements, parce que je crois qu'on serait encore en train de grelotter sur le paillasson...

Voilà, il est dix heures et demie du soir, je crois que vais rendre l'antenne et aller prendre une bonne nuit de repos. Demain, c'est une longue journée qui nous attend : faire changer une serrure, racheter deux téléphones portables, faire opposition à quatre cartes bancaires, faire faire huit doubles de clés... je crois qu'on n'a pas encore fini d'apprécier notre journée à la plage !

mercredi 22 octobre 2008 par Lulu

Les Zanimaux

Il faut savoir que ici les lézards sont remplacés par des iguanes, (cf l'image ci-dessous, prise dans un jardin public du centre-ville) les pigeons par des ibis, et que ç'est beaucoup plus impressionnant... Et encore, pour l'instant on est en ville alors qu'est ce que ça doit donner dans la campagne !




En attendant, ce week end, avec Gyom, on vu des zanimaux au Sanctuaire des Koalas et on a eu une vie sociale ! En fait on est allé visiter un zoo avec des collègues de boulot de Gyom (et j'ai pu tester mon anglais). Voici en images les bestioles les plus intéressantes.


Un varan en train de lézarder au soleil:


Des koalas en pleine action, ils passent presque 20h par jour à dormir...



Gyom comtemplatif avec des petits kangourous en arrière plan. Ce sont des adultes mais dans le genre pygmée.



De charmantes perruches (je ne connais pas leur nom officiel), qui viennent de prendre leur repas: elles lèchent la gamelle avec une langue bleue !



C'est un dingo, qui voit passer un plat de viande au loin mais qui n'est pas pour lui... il a exprimé sa frustration à grands coups de hurlements avec son compère, puis il est retourné s'affaler par terre aussi sec.



Un petit émeu en liberté dans le parc et Gyom qui s'amuse.



Un petit crocodile qu'on a pas voulu déranger (j'ai hate d'en voir des plus grands, mais toujours de loin)


Des hamsters géants, qu'on aurait dit des grosses peluches :


Moi et un kangourou... Il faut savoir qu'il broute de l'herbe et qu'il fait des crottes comme une chèvre!!
Entre temps on en a mangé en steak: c'est délicieux et en plus c'est bon pour la planète.


Encore des koalas, un qui mange, un qui dort et vous avez un résumé de leur journée...


Des tortues blasées qui regardent passer les gens


Et puis une petite photo de nous deux... sous un arbre magnifique qui s'appelle le jacaranda. Eh oui, c'est le printemps en Australie !

lundi 20 octobre 2008 par Lulu

J'arrive!!

Petit retour sur mon voyage pour venir à Brisbane: c'est long et pas confortable...
Alors pour faire passer le temps j'ai regardé 4 films, bu des coups et profité de massages: fauteuil automatique (plutôt bizarre et très court) à Roissy et réflexologie plantaire (par un vrai masseur et bcp plus long) à Singapour.
J'ai eu la chance sur mon deuxième vol de me trouver à côté d'un Australien qui parlait français... et on a parlé anglais-français avec chacun notre petit bloc pour noter les nouveaux mots qu'on apprenait. Il s'avère qu'Arun (c'est son nom) est prof d'anglais pour des étudiants étrangers, je pense que ça facilite la communication.

Après 45h de voyage, discussion avec le douanier (dur) et récupération des bagages, j'avais la joie d'être accueillie par mon grand chéri à 8h du mat . Gyom avait pris sa journée ce qui fait qu'on a rapidement enchainé sur une petite visite de la ville. J'ai fait quelques siestes pour tenir le coup mais je n'ai eu aucun problème pour aller me coucher à 20h... Et me réveiller à 5h30 le lendemain matin. Je constate que la méthode est efficace: je me remets tranquillement du décalage horaire, du voyage et je n'ai presque plus de cernes.

Depuis, j'ai l'impression d'être en vacances. Je profite du paysage, du soleil (mes lunettes sont beaucoup plus petites que la moyenne locale) et de l'ambiance. C'est fou comme les gens sont cools et serviables. Ainsi, dans les magasins, c'est la caissière qui remplit les sacs, de manière équilibrée et en faisant la conversation... mais pas encore avec moi.
Ainsi je passe une bonne partie de mon temps à essayer de comprendre ce que les gens disent. Dans l'ensemble j'arrive à suivre une conversation simple mais répondre ou participer me pose encore beaucoup de problèmes... C'est fou l'énergie que j'y passe. Ca ira mieux quand j'aurai commencé mes cours, mais ça j'en parlerai une autre fois.

PS: c'est super dur d'écrire un billet sur un blog...

samedi 18 octobre 2008 par Gyom

Devinette 2 (le retour)

Devinette : une jolie blonde s'est cachée dans l'arbre ci-dessous. Saurez-vous la reconnaître ?

Indice: cliquez sur l'image pour en voir une version en (très) grand. La grosse branche en haut à gauche n'est pas mutante, elle était juste au-dessus de moi (ça rend mieux sur la version en très grand).

mardi 14 octobre 2008 par Gyom

Vroum ! Vroum !

Aujourd'hui le réseau était en panne (il faudra que je fasse un billet un jour à propos du service informatique du CSIRO, parce que c'est vraiment des champions du monde). Ce qui signifie chômage technique pour tous les pauvres mortels, comme moi, dotés d'ordinateurs non-portables (de plus en plus rares, justement, les gens se méfient).

Heureusement, l'un de mes collègues a trouvé la solution pour m'occuper. Le collègue en question, c'est Phil, le gars qui avait modifié les petites voitures jouets pour trouver leur chemin toutes seules (bon, elles suivent le mur, mais c'est déjà pas si mal, hein, pour une voiture jouet). Et récemment, il a reçu un nouveau lot de ces petites voitures, celles-ci sont plus petites, plus rapides, plus rigolotes, et plus sexy (des subaru imprezza, à la place des austin mini). Et donc, aujourd'hui, pour moi, ça a été atelier "électronique". Et j'ai appris comment on désossait ces engins, comment on bidouillait les composants à l'intérieur, comment on trichait sur les commandes (histoire de virer le radio-guidage pour mettre notre puce à nous), et tout et tout. Et voilà une image de mon "bureau" au plus fort de l'après midi :




Impressionnant, hein ? Fer à souder, multimètre, pinces crocodiles, ça change des claviers/souris ! et je dois dire qu'après une journée complète d'effort, j'étais pas peu fier de moi. Donc, maintenant, sur la fenêtre, j'ai deux petites voitures-jouets (et la bleue c'est moi qui ai tout fait avec mes petites mains, en partant de la version "jouet") !



Le principe, c'est que chaque voiture est équipée de deux capteurs infra-rouge qui détectent la présence d'obstacles à proximité. Ces deux capteurs sont branchés sur un "Fleck", c'est à dire un "ordinateur" de la taille d'une carte de crédit. Le Fleck, c'est une plate-forme matérielle maison, utilisée par tous les projets "réseaux de capteurs" au CSIRO. Ici, le Fleck commande les moteurs et la direction de la voiture, et est donc capable de "conduire" pour aller là où il veut.
Ce qui est nouveau, mais ça se voit pas, c'est que maintenant le programme (simpliste) qui conduit la voiture est écrit en Java.


Je ne résiste pas à la tentation de vous montrer la chose en action (oui, c'est l'ancienne voiture ; la nouvelle attend encore quelques composants). Ah, que des fois c'est bon de servir la science...


lundi 6 octobre 2008 par Gyom

Mon nouveau spad

Ce qui devait arriver arriva, et je vous présente donc mon nouveau fidèle destrier :

C'est un "Trek" (la marque de Lance Armstrong, wouhouu), et je dois dire que pour l'instant j'en suis fort content. Ce matin, j'ai fait pour la première fois le chemin jusqu'au labo avec. J'ai fait le trajet en 40 minutes, ce qui est compétitif avec le bus. Mais alors, qu'est-ce que j'en ai bavé ! Je suis parti à la fraîche, à six heures, sans poireauter jusqu'au premier bus de 7h05. Mais très vite je n'avais plus du tout l'impression d'être à la fraîche. Déjà le casque est obligatoire, ce qui est fort agréable quand le soleil se met à taper dessus, mais surtout il faut dire que ça monte et ça descend sans arrêt, et que ça fait pas semblant (les Australiens, là où nous on mettrait un escalier, eux ils mettent une rue !) Mais bon, au moins ça me fait de l'exercice, je vais pouvoir augmenter ma consommation de burgers !

jeudi 2 octobre 2008 par Gyom

Devinette

Devinette: Qu'est-ce que c'est ?


J'ai barbouillé les inscriptions qui donnaient la réponse, alors en échange je vous donne un indice: "on en a aussi à Grenoble".