mardi 18 novembre 2008 par Gyom

Entre les gouttes

Vous en avez peut-être entendu parler, mais par ici, le printemps c'est la saison des tempêtes. Et ce week-end, on a été servi. Enfin, personnellement, on n'était pas dans les zones les plus touchées, et on a eu "seulement" des torrents de pluie.

Mais commençons par le début. Samedi, il faisait grand beau, alors on a décidé d'aller faire un barbecue à South Bank avec les collègues du labo. Il faut savoir qu'ici, il y a des barbecues en libre service à peu près dans tous les jardins publics, et qu'ils sont fort prisés des Australiens ! Après notre séance hebdomadaire d'aquagym extérieure, matinale et gratuite (sponsorisée par les yagourts "ce qui est bon à l'intérieur se voit à l'extérieur") c'est à dire vers dix heures du matin, on est donc allé occuper le terrain histoire d'arriver avant la foule.


Ce qui s'appelle "barbecue" ici est en fait une grande plaque de métal qui est chauffée par une bouteille de gaz en dessous. Il suffit donc d'appuyer sur le bouton une fois tous les quarts d'heure pour pouvoir sans peine faire cuire saucisses, bacon, steaks, oeufs, et j'en passe. Bien sûr, n'espérez pas faire vraiment "griller" quoi que ce soit, ni profiter du bon goût de fumée que donnent les barbecues de chez nous. Mais quoi qu'il en soit, le coté facile-et-convivial est fort appréciable.



Au total, on était peut-être une petite dizaine, mais dans le tas, il n'y avait même pas un Australien ! Heureusement, Glenn, qui est mon co-bureau au labo et aussi mon chef direct, habite ici depuis assez longtemps pour avoir l'habitude des barbecues. C'est donc lui qui a pris en main toute la partie "cuisson". Pendant ce temps là, nous autres préparions salades, guacamole, tomates, coupions les pains à burgers, buvions gaiement (eh, le vin australien n'est pas le meilleur du monde, mais c'est le meilleur d'Australie), et tout ca nous a amené dans la bonne humeur jusque tard dans l'après midi.


Quand on a eu assez bu et assez mangé, on a retraversé le pont au dessus du champ de nénuphars, et on est allé piquer une tête à la street beach, à cent mètres de là. Aaahhh (soupir d'aise). Franchement, il faut avouer qu'ici, la vie est facile. Ai-je pensé à parler du soleil de plomb, de l'auvent du barbecue qui nous en protégeait et de la légère brisere rafraîchissante ? Ou des ibis qui venaient quémander une miette de burger ? Ou des palmiers ?

Après ce samedi paradisiaque, on a profité de ce que la météo annonçait du mauvais temps pour dimanche (et pour cause !) pour faire d'une pierre deux coups. D'une part, réserver une voiture GoGet et essayer pour la première fois de conduire à gauche (argh !) et d'autre part, profiter d'être motorisé pour aller faire un tour chez le suédois bleu et jaune (eh oui, ici l'ouverture des commerces le dimanche, ça fait belle lurette que c'est décidé...)

Verdict: l'autopartage, c'est bon, mangez-en. C'est pratique (réservation par internet ou par téléphone 24h/24 7j/7) c'est pas cher (70 dollars australiens par jour, avec 150km compris) et ça permet d'avoir une voiture sous la main dans les innombrables situations où on ne peut pas vraiment faire autrement. Un inconvénient tout de même, c'est qu'à Brisbane ce n'est pas encore très développé, et que toutes les voitures sont situées dans le centre-ville. Résultat, il faut une demie-heure de bus pour rejoindre la voiture proprement dite (ce qui n'est pas mieux que si on devait aller chez un loueur).

Verdict 2, le retour: la boîte automatique, c'est bon, mangez-en aussi. Grâce à ce miracle de la technologie on est encore en vie après une journée de conduite au milieu de tous ces gens qui roulent du mauvais côté de la route. Toutes les trentes secondes, je cherchais machinalement le levier de vitesses avec ma main droite, et toutes les trentes secondes, je rencontrais l'accoudoir de ma portière, qui avait le bon goût d'être inoffensif. Une fois pigé que tout est à l'envers (genre, les clignottants sont à droite, etc) et que ce n'est pas la peine d'appuyer si fort sur le sol avec le pied gauche (de toutes façons il n'y a pas de pédale d'embrayage), c'est allé plutôt bien. Il n'y a que les ronds-points qui sont vraiment cataclysmiques (je me suis même fait klaxonner).

Verdict 3, la mission: ikea, c'est pas bon, mais mangez-en quand même. N'empêche que maintenant on a une super table basse kligeklük pour siroter l'apéro, et une formidable étagère ofenstrü pour ranger tout le bazar qui jusqu'ici traînait gaiement par terre.





Et puis de toutes façons, dimanche il pleuvait à seaux, donc finalement une journée passée à faire du shopping puis du monting, c'était pas une journée perdue...

3 commentaires:

Carole a dit…

Morte de rire!!!
Bravo pour la table glikelük et l'étagère! On mange aussi du carsharing à Düsseldorf, c'est bien pratique! Nous on paie au quart d'heure et au kilomètre mais l'avantage c'est qu'il y en a tout plein plein dans la ville (2 min à pied!) On a bien mangé du kikea aussi: imagine, il n'y avait pas de cuisine quand on a emménagé!
Bon courage à Lucie pour les cours!!!

Gyom a dit…

Oui, ici aussi il y a un tarif a l'heure (c'est 7$/h + 35c/km), mais comme on habite assez loin des voitures, je ne pense pas qu'on va l'utiliser beaucoup.

Dommage, parce qu'a Sydney par exemple yen a plein: voir cette carte (il faut cliquer quelques fois sur le petit "moins" pour avoir une vue d'ensemble), comparee a cette carte pour Brisbane...

Anonyme a dit…

Bravo pour le barbecue au soleil.. nous on peut seulement faire de la luge et bientot on va au ski... trop dur ...
Tom-tom